Dans les missions de Praxademia, systématiquement, nous portons une grande attention au vocabulaire utilisé dans l’entreprise. Cette habitude a été acquise au fil des ans. L’établissement d’un dictionnaire est apparu, d’abord, comme une nécessité pratique pour préparer le travail et pour alimenter la modélisation. Puis, devant l’intérêt manifesté par les acteurs « métier », ce dictionnaire est passé du statut de produit intermédiaire à celui de livrable, à part entière. Il faut dire, même, qu’un bon dictionnaire soulève plus d’enthousiasme qu’un modèle !
Par la suite, en exploitant les fonctionnalités disponibles dans nos outils de modélisation, le dictionnaire a pris la forme d’un thesaurus, c’est-à-dire qu’on lui a ajouté les relations entre les termes, représentées par des diagrammes terminologiques. La traçabilité entre les entrées du thesaurus et les éléments de modélisation accroît les retombées de cet effort. Elle rend possibles et instantanées les analyses d’impact, en cas d’évolution. Le thesaurus sert, alors, de « sas d’entrée » entre le langage naturel et l’expression formelle des modèles. Il augmente, donc, la valeur de l’ensemble des modèles. Le référentiel de description de l’entreprise en voit ses usages démultipliés.
Cette pratique est décrite dans les procédés terminologiques de la méthode Praxeme. Praxademia a participé à leur rédaction. Cet effort est financé par le cabinet Conix Consulting, dans le cadre de sa contribution à la méthode publique.
Ont été publiés, récemment : l’introduction et une version révisée de procédé de définition (voir le Catalogue de la méthode Praxeme). Bientôt paraîtra un tout nouveau procédé : « Élaborer un thesaurus ».
Les résultats du chantier PxData (sur la terminologie et sur la data policy) seront présentés lors du Symposium annuel, le 17 décembre 2016. Si vous êtes intéressé par ses sujets et par l’actualité méthodologique, nous vous conseillons de vite vous inscrire : l’année dernière, nous avons dû refuser du monde.