Dès qu’il s’agit d’informatique, les questions d’architecture technique accaparent l’attention. Pourtant, une fois les choix techniques arrêtés, il reste à élaborer la structure du système que l’on veut construire. À cette fin, nous devons mobiliser un autre type de compétences.
Ce travail est pris en charge par l’architecture logique.
Il faut bien des plans pour construire un système que l’on dit complexe, non ? Et si possible, suffisamment précis pour éviter toute déconvenue et anticiper les évolutions.
Une fois correctement documentée l’architecture cible, les concepteurs spécifient les composants à développer ou déployer. Il est intéressant, des points de vue économique et tactique, de mener cette conception le plus possible au niveau logique, c’est-à-dire indépendamment des choix techniques. Ceci présente deux avantages :
- d’une part, les modèles logiques, découplés des choix techniques, survivront aux évolutions technologiques, et pourront accompagner la transformation du système, sur le long terme ;
- d’autre part, les compétences de conception logique sont stables, ce qui réduit l’effort de formation et facilite la gestion des carrières.
Praxeme pour SOA, dans sa version 2, détaille les procédés de la conception logique, dans les trois facettes : services (au sens de SOA), données, échanges.
La dernière rubrique, Méthode et Architecture, aborde :
- la transition méthodologique et la gestion des compétences,
- la vérification des architectures logiques et techniques (comment être sûr d’avoir tout dit dans un dossier d’architecture technique ?),
- l’outillage de la transformation,
- les meilleures pratiques pour passer d’un type de modèle à l’autre, pour documenter un système, ou pour générer le logiciel…