Le thème
Les informations ont toujours existé dans la société, et les données en informatique. Elles en fournissent la matière première. Ce sujet connaît un regain d’intérêt, du fait de la conjonction de plusieurs facteurs :
- “l’infomasse” dans laquelle sont plongées les entreprises, vastes ensembles de données produites ou acquises (big data, smart data) ;
- la technologie qui fournit les capacités de brasser ces énormes quantités de données et d’en tirer des enseignements pour l’action (Hadoop, data science…) ;
- la prise de conscience de la valeur des données, tant du point de vue des affaires que du point de vue moral.
Le cycle de vie de la donnée, de son origine à sa destruction, soulève de nouvelles questions. Il ne suffit pas, pour l’entreprise, de posséder l’information traditionnelle : elle doit aussi pouvoir en dire l’origine, motiver son exploitation, contrôler son accès… En plus des “objets métier” classiques, propres à l’activité (client, contrat, etc.), l’entreprise absorbe des informations nouvelles par nature, sur la vie de ses clients, leurs comportements, les relations qu’ils entretiennent, sur l’utilisation des produits, etc. Ceci la met face à de nouveaux défis, et lui crée de nouveaux devoirs.
Comme nous l’avons vécu déjà plusieurs fois, un scénario dominant consiste à se précipiter sur les solutions techniques. Bien ancré dans la technolâtrie ambiante, ce syndrome du gadget entraîne des dépenses pas toujours fructueuses. Un risque plus grand est de perdre de vue l’objectif premier : comprendre les informations pour les mettre au service de l’activité métier. Cet objectif se double d’un autre, plus ambitieux : revisiter le métier pour tirer parti des opportunités autour des données. Deux conclusions s’imposent :
- on ne peut pas aborder les nouvelles problématiques autour de la donnée du seul point de vue de la technique : jamais de façon aussi évidente n’était apparue la nécessité de faire coopérer des compétences techniques, juridiques, opérationnelles, stratégiques, marketing… ;
- dans l’éventail des solutions, les nouveaux produits sont des options qu’il faut certes envisager, mais pas au détriment du travail de fond à mener sur les systèmes existants, pour les simplifier et les rendre plus accueillants à la signification des objets métier.
Nos prestations
- Exploration des nouveaux sujets
- Aide à l’analyse des problématiques dans les différents univers de compétences
- Animation des réflexions, en environnement multi-disciplinaires
- Apports méthodologiques
Nos expériences
- Chantier pour assimiler la méthode de l’Arbre de Performance (Georges Garibian) dans le fonds public : méta-modèle, procédés de conception des indicateurs et d’élaboration du modèle métrologique de l’entreprise ; comment réduire la fracture entre système opérationnel et système décisionnel
- Cabinet Conix Consulting : chantier PxData 2014, sur la politique de la donnée
- Cabinet Conix Consulting : contribution 2017 sur la protection des données (RGPD…) ; application du Repère Praxeme à la protection de données
- Orchestra Networks : accompagnement de l’éditeur dans ses développements autour de BPMN
Nos atouts
Une des vocations de Praxademia est le développement de la méthode publique. Aussi, des cabinets qui veulent stimuler leur réflexion et contribuer au fonds commun font tout naturellement appel à notre société pour les accompagner dans leurs chantiers de R&D ou pour produire des documents : position papers, composants de la méthode, solutions…
Par ailleurs, nos intervenants passent une part significative de leur temps en veille technologique et méthodologique. Chaque jour, ils traitent les informations reçues de différentes communauté, et les passent au tamis des structures de la méthode Praxeme. Ceci aide à trier le bon grain de l’ivraie, et à fixer ce qui peut être utile.