Terminologie, ontologie, sémantique
Quoi que l’on fasse – transformation, innovation, automatisation… -, le point de départ est toujours le même : la connaissance du métier. Non seulement nous devons posséder cette connaissance, mais aussi elle doit se présenter sous une forme telle qu’elle satisfasse à plusieurs critères. Elle doit être :
- complète, pour éviter les surprises en cours de route,
- sans ambiguïté, pour empêcher les conflits d’interprétation,
- précise, pour appuyer une conception pertinente,
- fidèle, conforme à la réalité,
- économique, c’est-à-dire exprimée sans redondance, avec le minimum de termes pour dire le maximum de choses,
- ouverte, affranchie des présupposés qui pourraient réduire sa portée.
Cette qualité d’expression ne se donne pas d’emblée. On ne l’obtient que par de grands efforts et une volonté constante. Elle ne se trouve ni du côté du « métier », ni du côté de l’informatique. En effet, force est de constater qu’elle n’est pas immédiatement disponible dans l’entreprise. Il suffit de réunir deux experts du métier et de les faire travailler sur des définitions, pour s’apercevoir que les pratiques reposent sur beaucoup de non-dit et que la verbalisation fait voler en éclat l’apparent consensus.
Pour obtenir une bonne expression de la connaissance, nous disposons de plusieurs techniques : la terminologie, les ontologies, la modélisation sémantique. Chacune présente des avantages et des limites. Comment les utiliser ? Peut-on les articuler ? Quel niveau d’exigence viser, selon l’objectif que l’on se donne ?
Voilà quelques-unes des questions abordées dans l’article « Formuler la connaissance« , publié sur le wiki du Praxeme Institute.
Version anglaise : « Formulating Knowledge« .