Méthode et architecture

Le thème

Dans les projets, dans les réflexions sur l’entreprise, la pratique soulève de nombreuses questions. Chacun y répond, au petit bonheur la chance, en fonction de ses habitudes et de ses goûts. Le résultat est, au mieux, une perte de temps et d’énergie, au pis, une mauvaise qualité qui affecte le fonctionnement de l’entreprise.

La méthodologie cherche à répondre à cette situation. Elle a donc un objectif très concret, en dépit de sa réputation, et revêt un enjeu économique évident. Ses retombées ne se limitent pas à la maîtrise des projets et des efforts de transformation. Elles touchent aussi l’entreprise dans son ensemble, ses comportements, sa performance.

Pour prendre un exemple évident, rares sont les processus correctement décrits dans les entreprises. Pour preuve : les expériences de revues où l’on s’aperçoit, en une demi-heure, que des descriptions de processus supposées appliquées depuis des années… ne peuvent pas fonctionner !

Or, un minimum de rigueur, ne serait-ce que le respect des formalismes de représentation, permet d’éliminer de nombreuses erreurs, sans surcoût. En se posant les questions qu’une méthode a pu capitaliser au fil des ans et des expériences, la conception va plus loin encore, et débouche sur des options novatrices.

Ce phénomène est encore plus marquant en ce qui concerne les disciplines d’architecture. Puisqu’elles appréhendent les systèmes (entreprise, métier, informatique…) en tant que totalités, les réponses qu’elles apportent même à des questions simples, entraînent des conséquences considérables et à long terme. La liste de ces questions a donc encore plus d’importance qu’en conception détaillée. Quelle est la bonne organisation de l’activité ? Comment découper les processus ? Quelle est la structure optimale du système informatique ? Quand sait-on que l’architecture technique est complète ? Voilà quelques exemples de questions fondamentales que l’on attend d’une méthode.

Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie.

 

Mieux vaut une méthode efficace que des pratiques hasardeuses.

 

Si, à l’action, vous retirez la réflexion, il ne reste que l’agitation.

 

 

Nos prestations

  • Formation “Compétences Praxeme”, préparant le certificat “Fondations Praxeme”
  • Transition méthodologique
  • Mise en place des fonctions d’architecture, d’urbanisation, de méthodes et qualité
  • Encadrement de projets et de programmes (avec gestion des compétences et actions d’apprentissage)
  • Sélection et personnalisation de l’outillage
  • Définition de méthodes et démarches
  • Définition et dimensionnement des compétences, plan de formation / conversion

Nos expériences

  • Pilotage du “Convergence Training” d’AXA Group
  • Monitorats auprès de l’Armée de Terre
  • SAGEM : élaboration et mise en oeuvre de la méthode Dromos (application à la conception des systèmes de drones)
  • CNAF : développement du méta-modèle du référentiel des systèmes d’information
  • HES-SO (Hautes Écoles Spécialisées de Suisse Occidentale)
  • DISIC (Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication, au sein du SGMAP)
  • CEISAR (en tant que représentant scientifique du Groupe AXA ; apports liés à Praxeme)
  • Participation au chantier Euromethod, financé par la Commission européenne
  • Méthode Amos pour la SMABTP
  • Groupe Azur-GMF : élaboration de la méthode Radames et pilote du département Architectes et Méthodes (adoption d’UML, lancement de l’urbanisation de SI)
  • Offre “Transition méthodologique” de Logica Management
  • Responsable du corpus méthodologique du groupe Unilog (U-Rope)
  • Méthode de test pour le CCF

Nos atouts

Depuis le début de sa carrière, Dominique Vauquier a maintenu un aller et retour permanent entre la pratique et la théorie, les missions opérationnelles et le temps de la réflexion. Plusieurs opportunités lui ont permis d’élaborer des référentiels méthodologiques pour des entreprises aussi diverses que SAGEM (branche Défense), Azur-GMF, Unilog, SMABTP. Ces travaux ont été le déclic pour l’initiative pour une méthode publique. Ce cadre institutionnel encourage la mutualisation des efforts pour produire une méthodologie complète. Il offre un espace de rencontre et de confrontation des pratiques, dans lequel participent des cabinets de conseil comme Conix Consulting, des éditeurs comme Orchestra Network et Softeam, des grands comptes…

Ces investissements en termes de méthode ont toujours été menés en réponse à des besoins très concrets. Simplement, ils ont été décidés par des managers qui pensent qu’avant d’agir, il vaut mieux se demander comment on va s’y prendre.

Nous ne pensons pas qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, ni que tout soit radicalement nouveau. Aussi n’hésitons-nous pas à puiser dans la longue tradition méthodologique, au niveau international aussi bien que français. C’est le moyen d’arriver rapidement à un niveau correct de procédé. Nous ne détestons rien tant que les prétendues démarches, réduites à une poignée de diapositives, et qui naissent spontanément, sans référence à ce qui précède, ni aux standards internationaux.

La méthodologie doit avoir la même rigueur, la même profondeur et le même efficace que l’ingénierie.

<<

Les commentaires sont fermés